En tant que Partenaire Officiel des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, Cisco a à cœur de mettre à disposition son savoir-faire en matière de solutions de cybersécurité pour proposer des jeux sécurisés de bout en bout.
Pour illustrer cet engagement, nous mettons à l’honneur les femmes et les hommes qui, chaque jour, contribuent au succès de Cisco. Ces talents qui ont su révéler tout leur potentiel, bâtir leur carrière et performer pour contribuer au succès de l’entreprise.
Aujourd’hui, revenons sur le parcours de Béatrice Ghorra, Cisco Secure Workloads & Analytics Specialist chez Cisco, qui a rejoint l’aventure il y a 2 ans.
Ne pas baisser les bras et croire en soi
La cybersécurité n’était pas une vocation en soi, et comme pour beaucoup, elle a été une question d’opportunité. Je travaillais dans les réseaux d’opérateurs de télécommunications où je côtoyais déjà le domaine, même si cela se faisait de loin. Achèteriez-vous une voiture où les freins sont en option ? Probablement pas. C’est là toute la réflexion que j’avais déjà en parlant réseau, où la cybersécurité représente les freins aux menaces existantes.
Pourtant, quand j’ai voulu me lancer en cybersécurité, j’ai dû faire face à un défi : le diplôme, que je n’avais pas. Un véritable obstacle en France. Qu’à cela ne tienne, j’ai donc décidé de suivre un MBA qui m’a permis de spécifier mes connaissances, de décrocher le Graal et de m’ouvrir les portes de la cybersécurité.
Mon rêve ? Travailler chez Cisco, une entreprise qui m’a toujours fasciné. Après plusieurs tentatives infructueuses, je n’ai néanmoins pas baissé les bras. Cela a fini par payer, et je peux dire que j’ai eu raison de persévérer, car travailler chez Cisco, c’est se sentir chez soi. Ce que j’aime particulièrement, c’est la liberté que l’on a de pouvoir exprimer nos compétences et de construire avec nos clients leurs stratégies de modernisation numérique.
Dépasser les préjugés en jouant collectif
Pour autant, tout n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Être une femme dans la tech n’est pas un cheminement sans embuches. Tout au long de mon parcours, et malgré les connaissances que j’avais, j’ai constaté qu’il fallait systématiquement fournir plus d’efforts pour être légitime auprès de pairs masculins.
Mais si l’on regarde l’aspect positif de cette situation, c’est que cela nous pousse à nous challenger, à apprendre encore plus, à être plus sûres de nous-même. Devoir faire avec les réticences, c’est aussi apprendre à dialoguer, négocier afin d’avancer sereinement et d’éviter les conflits. Car au bout du compte, ce qui importe n’est pas de savoir si l’on est une femme ou un homme, mais bien d’avancer ensemble dans la même direction pour fournir la meilleure performance.
D’ailleurs, le changement de perception peut arriver sur de petites choses. Anecdote intéressante, j’ai décidé il y a quelques années de réaliser le 10 Km de Paris avec d’autres collègues, malgré une condition physique loin d’être olympique. Relever ce défi a été un véritable déclic puisqu’en allant au bout de cette compétition, j’ai pu montrer ma détermination et casser l’image que certains pouvaient avoir de moi.
Sécuriser pour briller
Mais alors quel intérêt profond à travailler en cybersécurité ? Loin de cette image technique et obscure, il faut comprendre que la sécurité se met au service de la performance collective et du bien de tous. Certes il s’agit d’une composante qui n’est pas visible, mais qui a pourtant une importance primordiale.
Sécuriser un hôpital par exemple, c’est assurer la continuité des soins et la protection des patients. Sur un événement de la taille des Jeux Olympiques, cela rime également avec la protection de l’intégrité des jeux, de l’image de la France, des pays invités et de tous les participants. Cela veut dire contribuer au rayonnement d’une capitale, d’une nation et des athlètes.
La cybersécurité est donc un pilier qui doit être considéré comme tel. Et au même titre qu’un athlète, notre stratégie consiste à anticiper, lutter, nous dépasser pour atteindre un objectif commun : gagner !