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Sabrina Greupner est la nouvelle boursière en Sciences pour les technologies pédagogiques innovatrices de Cisco au Centre des sciences de l’Ontario. Il s’agit de la première bourse de recherche accordée par Cisco reliée à une institution muséale.


Vous ne faites pas la différence entre un microcontrôleur et un microprocesseur? Vous pensez qu’Arduino est une marque de cafetière? Vous avez déjà voulu piloter un drone? Alors venez « développer votre côté technophile » aux dîners éducatifs de Cisco cet automne!

Cette appel a été lancé un lundi matin en septembre dernier par l‘entremise du bulletin interne quotidien du Centre des sciences de l’Ontario. En tant que boursière en sciences de Cisco, je m’étais engagée à organiser un certain nombre de séances de perfectionnement du personnel liées aux technologies émergentes. Cette initiative a permis de mettre en place une série d’ateliers de formation amusants d’une heure conçus pour offrir aux participants un aperçu des technologies qui pourraient jouer un rôle important dans les offres publiques futures ici même au Centre des sciences. Que vous soyez débutant ou professionnel, vous pouvez apporter un sandwich, vous joindre à vos collègues et découvrir que vous aussi avez un côté technophile en vous.


Découvrez les trucs et astuces de la programmation Arduino, enseignés par des membres enthousiastes du personnel lors des dîners éducatifs de Cisco.

Les membres du personnel prêts et disponibles ont répondu à l‘appel avec enthousiasme en partageant leur expérience. Les membres des sections des technologies de l‘information, de l’éducation, de l’électronique et des expériences scientifiques se sont impliqués comme bénévole et ont donné de leur temps pour enseigner des sujets comme les UAV (véhicule aérien téléguidé – j‘ai appris récemment que le terme « drone » est moins favorisé dans les milieux civils), Arduino, la réalité augmentée, les bases de l’électronique et la réalité virtuelle.

J‘ai utilisé Eventbrite pour organiser l’inscription des participants. Quatre ateliers ont été conçus et planifiés sur l’heure du dîner parce que nous n‘avions aucune idée du taux de participation des gens à cet événement et si le personnel s‘impliquerait suffisamment. En fin de compte, nous avons eu le problème contraire. Les billets gratuits se sont écoulés en moins de 24 heures et les courriels d’autres personnes voulant participer ont été mis sur liste d‘attente pour les événements à venir.


Les amateurs qui pilotent pour la première fois un véhicule aérien téléguidé sont entraînés par leurs collègues. C‘est plus difficile qu’on le croit, comme en témoignent les marques dans le mur.

Les règles étaient simples : tous étaient présents pour avoir du plaisir, apprendre quelque chose de nouveau et retourner dans leur service avec leurs nouvelles connaissances pour prendre des décisions commerciales plus éclairées.

Le Centre des sciences de l‘Ontario est, après tout, un musée prônant les aspects pratiques de la science et de la technologie. De quelle manière la nouvelle technologie aurait pu être mieux utilisée dans nos salles d‘exposition tout en faisant participer davantage nos visiteurs? Quels facteurs pourraient augmenter l’intérêt des familles et des jeunes adultes et leur permettraient de voir la science sous un nouvel angle? Comment pouvons-nous favoriser l’enseignement scientifique et technologique pour la prochaine génération d’innovateurs? Il est plutôt difficile de répondre à ces questions sans avoir des connaissances communes et une structure organisationnelle pour la veille des technologies émergentes.

Je n’avais pas été en mesure de constater les avantages secondaires de cette démarche avant que je ne lise les  commentaires des participants après les séances. Presque la moitié des participants mentionnaient dans leur commentaire l’influence positive qu‘avaient eue les ateliers du point de vue de leur engagement social et de leur implication au travail : « J’ai passé un excellent moment à me renseigner sur Arduino; j‘ai vraiment aimé être en présence du personnel provenant des autres services puisque j’ai rarement eu l’occasion de recevoir et d’acquérir de nouvelles compétences auprès de mes collègues super enthousiastes. Beaucoup de sourires! » Plus d‘un participant a mentionné la joie qu’il a connue à « prendre part à la conversation » et la sensation procurée par le fait de pouvoir contribuer davantage aux discussions concernant la direction et les changements organisationnels.


Le chercheur en science Walter Stoddard lors d’une sortie éducative au Louvre avec Google CardBoard.

C‘est majeur. Particulièrement lorsqu’on regarde les statistiques plus récentes concernant l‘implication des employés au travail. Selon une étude récente en Psychométrie, 82 % des entreprises canadiennes, des organismes gouvernementaux, des services-conseils, des institutions d‘enseignement et des organismes sans but lucratif considéraient l’implication des employés comme un défi majeur. Et l’un des principaux facteurs cités contribuant à l’implication et à la satisfaction des employés (56 %) était d’offrir des « possibilités de formation et de développement ».

Nous espérons poursuivre cette expérience dans la nouvelle année et nous pourrions même développer celle-ci pour inclure des conférenciers et des animateurs d’atelier provenant de nos partenaires externes. Parce que le fait d‘entretenir « le dialogue » sur la science et les technologies entre les organisations nous permettra certainement  d‘avoir encore plus du plaisir entre technophiles.

Vous avez de bonnes idées sur des façons dont les technologies peuvent aider à susciter l’engouement et l’intérêt pour les sciences? Écrivez-moi à : @CISCOmuse ou sabrina.greupner@osc.on.ca


Kevin von Appen, directeur de la communication scientifique, prenant un égoportrait avec un drone.

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